En une vingtaine de chapitres incisifs, percutants, saignants, Philippe-Joseph Salazar analyse le mal-parler politique, médiatique et intellectuel, à côté du brouhaha démocratique des opinions sans enjeu ni prise de risque.
C’est là une spécificité française : avec la Ve République, la parole publique a été captée par les élites et notamment le président de la République. Résultat : des discours creux et indigents essentiellement produits par ceux qui nous gouvernent et qui parlent, parlent, parlent mais agissent assez peu. Une république d’en haut bavarde avec Marianne bâillonnée sur son piédestal.
L’auteur décortique ce mal-parler qui impose de faux débats. Dans cette impitoyable leçon de choses, il apprend au citoyen à décrypter la langue morte mais omniprésente des élites et des pouvoirs, et à faire revivre la sienne.
Au verbe, citoyens ! À la parole, citoyennes !
Genre : essai
Parution le 14 janvier 2017
248 pages, 18 €
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