Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
13 juin 2020 6 13 /06 /juin /2020 10:16

L’image contient peut-être : 1 personne, texte

systématiquement envisagé, soupçon avéré, nains géants , jeune vieillard, silence assourdissant , douce violence, insoutenable légèreté, obscure clarté, orgueilleuse faiblesse, ...  

On attend vos meilleurs exemples en commentaires.

Mais ne trichez pas ICI ...

Partager cet article
Repost0
21 mars 2020 6 21 /03 /mars /2020 19:36

«Voilà», un tic de langage à éradiquer

ORTHOGRAPHE - La préposition «voilà» est employée à tout bout de champ, tantôt pour introduire une phrase, tantôt pour la conclure. Mais quand est-il correct d'employer ce mot ? Le Figaro revient sur son bon usage.

                     
125220840/ivector - stock.adobe.com

C'est le propre du tic. On s'en entiche, on s'en entête et on le répète. Tout le temps. À tout moment. Même pour ne rien dire. «Non mais oui», «Du coup», «grave, «genre». Harassant, éreintant, tuant... Ces mots aussi toquants que tiquants nous rendent complètement toqués. Identiques au tic-tac d'une dynamite, ils détraquent tout. «Voilà, il m'a dit que tu ne m'aimais plus», «j'arrive demain, voilà». Servie à toutes les sauces, la préposition «voilà» est devenue un incontournable de nos conversations. Souvent à tort. Le Figaro revient sur son bon usage.

» LIRE AUSSI - «Du coup», «Aller sur»... ces tics de langage à utiliser modérément

Le mot n'a rien d'inepte à l'origine. Composé de la deuxième personne de l'indicatif de «voir» et de la particule «là», le terme, d'abord orthographié «vela», apparaît dans les usages dès l'année 1342. Il s'emploie pour «désigner une personne ou une chose relativement éloignée», indique Le Trésor de la langue française. Progressivement, la préposition intègre de nouvelles significations. On la retrouve utilisée dès la fin du XIVe pour «désigner des choses dont il vient d'être question précédemment». Mais pas seulement.

Vela, vella, voyla et voilà!

«Vela», parfois écrit «vella» devient une façon d'annoncer la venue d'un individu dans la locution «me vella» mais aussi une manière d'introduire une explication dans la formule «velà comment», au crépuscule du XVe siècle. Si son sens s'adapte aux conversations, il se déleste également de son carcan médiéval pour prendre la forme «voyla», puis «voilà» au début du XVIIe siècle. La préposition se retrouve par la suite en littérature dans l'expression «en voilà assez» pour mettre fin à un entretien et celle plus familière, «voilà-t-il pas que». Ce, avant de se transformer en exclamation sous la plume de Stendhal dans La Chartreuse de Parme. «En voilà du nanan!»

Véritable caméléon de la langue française, le mot «voilà» n'en reste pas moins aujourd'hui soumis à des règles. La préposition sert à la fois «à présenter ce qui est éloigné ou ce qui est passé et “voici“, ce qui est proche ou à venir» mais aussi «à présenter une personne», explique l'Académie française. Exemple: «Voilà ce que vous avez fait», «voici ce qui reste à faire», «voici l'ami dont je te parle».

Hormis ces emplois, on évitera d'en faire «une forme d'adverbe de phrase servant à introduire ce que l'on va dire ou à signaler que l'on n'a rien à ajouter», précisent les sages. Conclusion? Il est préférable de ne pas commencer ses phrases par un «voilà» ou de les conclure, sans d'autre objet que de dire... que l'on n'a rien à dire. Voilà tout.

Vu ICI.

 

Partager cet article
Repost0
11 mars 2020 3 11 /03 /mars /2020 19:12

Vous êtes consultant, facilitateur, coach ?

Sur votre page LinkedIn ou Facebook, sur votre site Internet, dites souvent : bienveillance, inclusif, participatif, transversal, résilience, efficience, méditation.

Et n'oubliez pas d'empiler des galets.

 

 

Partager cet article
Repost0
21 novembre 2019 4 21 /11 /novembre /2019 09:53

Baisse du QI, appauvrissement du langage et ruine de la pensée

DIMANCHE, 17.11.2019
 

Christophe Clavé *

 

Christophe Clavé

 

L’effet de Flynn du nom de son concepteur, a prévalu jusque dans les année 1960. Son principe est que le Quotient Intellectuel (QI) moyen ne cesse d’augmenter dans la population. Or depuis les années 1980, les chercheurs en sciences cognitives semblent partager le constat d’une inversion de l’effet Flynn, et d’une baisse du QI moyen.

La thèse est encore discutée et de nombreuses études sont en cours depuis près de quarante ans sans parvenir à apaiser le débat. Il semble bien que le niveau d’intelligence mesuré par les tests de QI diminue dans les pays les plus développés, et qu’une multitude de facteurs puissent en être la cause.

A cette baisse même contestée du niveau moyen d’intelligence s’ajoute l’appauvrissement du langage. Les études sont nombreuses qui démontrent le rétrécissement du champ lexical et un appauvrissement de la langue. Il ne s’agit pas seulement de la diminution du vocabulaire utilisé, mais aussi des subtilités de la langue qui permettent d’élaborer et de formuler une pensée complexe.

La disparition progressive des temps (subjonctif, passé simple, imparfait, formes composées du futur, participe passé…) donne lieu à une pensée au présent, limitée à l’instant, incapable de projections dans le temps. La généralisation du tutoiement, la disparition des majuscules et de la ponctuation sont autant de coups mortels portés à la subtilité de l’expression. Supprimer le mot «mademoiselle» est non seulement renoncer à l’esthétique d’un mot, mais également promouvoir l’idée qu’entre une petite fille et une femme il n’y a rien.

Moins de mots et moins de verbes conjugués c’est moins de capacités à exprimer les émotions et moins de possibilité d’élaborer une pensée.

Des études ont montré qu’une partie de la violence dans la sphère publique et privée provient directement de l’incapacité à mettre des mots sur les émotions.

Sans mots pour construire un raisonnement la pensée complexe chère à Edgar Morin est entravée, rendue impossible. Plus le langage est pauvre, moins la pensée existe.

L’histoire est riche d’exemples et les écrits sont nombreux de Georges Orwell dans 1984 à Ray Bradbury dans Fahrenheit 451 qui ont relaté comment les dictatures de toutes obédiences entravaient la pensée en réduisant et tordant le nombre et le sens des mots. Il n’y a pas de pensée critique sans pensée. Et il n’y a pas de pensée sans mots. Comment construire une pensée hypothético-déductive sans maîtrise du conditionnel? Comment envisager l’avenir sans conjugaison au futur? Comment appréhender une temporalité, une succession d’éléments dans le temps, qu’ils soient passés ou à venir, ainsi que leur durée relative, sans une langue qui fait la différence entre ce qui aurait pu être, ce qui a été, ce qui est, ce qui pourrait advenir, et ce qui sera après que ce qui pourrait advenir soit advenu? Si un cri de ralliement devait se faire entendre aujourd’hui, ce serait celui, adressé aux parents et aux enseignants: faites parler, lire et écrire vos enfants, vos élèves, vos étudiants.

Enseignez et pratiquez la langue dans ses formes les plus variées, même si elle semble compliquée, surtout si elle est compliquée. Parce que dans cet effort se trouve la liberté. Ceux qui expliquent à longueur de temps qu’il faut simplifier l’orthographe, purger la langue de ses «défauts», abolir les genres, les temps, les nuances, tout ce qui crée de la complexité sont les fossoyeurs de l’esprit humain. Il n’est pas de liberté sans exigences. Il n’est pas de beauté sans la pensée de la beauté.

* Professeur de stratégie & management INSEEC SBE

Source 

Partager cet article
Repost0
5 août 2019 1 05 /08 /août /2019 22:53

Vous pouvez vous abonner  au blog en écrivant

une adresse courriel dans la case "newsletter".

Vous serez ainsi informé

quand paraîtront les nouveaux articles.

Simple et gratuit.

 

Partager cet article
Repost0
28 juin 2019 5 28 /06 /juin /2019 09:19

 

Les dessous des discours de Macron aux Gilets jaunes décortiqués par un linguiste

 

Quels sous-entendus cachent les propos d’Emmanuel Macon adressés aux Gilets jaunes? À la demande de Sputnik, le linguiste et écrivain Helios Jaime propose son analyse des discours du Président et explique les messages contenus entre les lignes.

Alors que les Gilets jaunes estiment que leurs demandes formulées à l'Elysée n'ont pas été satisfaites, Sputnik a demandé à un linguiste de présenter son analyse sur les interventions d'Emmanuel Macron faites en réponse à la crise qui sévit dans le pays depuis plusieurs mois.

Ainsi, le linguiste et écrivain Helios Jaime analyse d'un point de vue stylistique et linguistique trois messages du Président à l'attention des manifestants: son discours prononcé le 1er décembre 2018 en Argentine, celui du 10 décembre 2018ainsi que sa réponse à la pétition sur le prix des carburants publiée le 20 décembre 2018 sur Change.org.

Avant d'examiner en détail chaque intervention, le linguiste souligne que bien que l'expression «Gilets jaunes» soit entrée dans le vocabulaire des Français, aucun de ces deux mots n'a été prononcé par leur Président dans les discours analysés.

Lisez la suite ICI

Partager cet article
Repost0
6 mars 2019 3 06 /03 /mars /2019 19:17

Faites le test sur Google Actualités:

  1. Michaël Chiolo radicalisé : environ 44 600 résultats
  2. Michaël Chiolo islamiste : environ 6 400 résultats
  3. Michaël Chiolo musulman : environ 2 390 résultats
Partager cet article
Repost0
18 juillet 2018 3 18 /07 /juillet /2018 11:55

 

Partager cet article
Repost0
29 juin 2018 5 29 /06 /juin /2018 18:02

- « Réforme » : Quand une réforme proposée est imposée, cela s’appelle « LA réforme ». Et s’opposer à cette réforme devient : le « refus de la réforme ». Ne plus dire : « les travailleurs combattent les politiques libérales qui favorisent chaque jour davantage les revenus du capital et dissolvent l’Etat social ». Ecrire : « Une autre chose dont on peut être sûr - et qui nourrit l’antienne d’un pays impossible à réformer -, c’est la nature difficile des rapports sociaux en France. La conflictualité l’emporte sur le consensus. Vieil héritage de la culture ouvrière revendicative du XIXe siècle du côté des organisations syndicales, crispées sur la défense des droits acquis [...]. » (Le Monde Economie, mardi 7 juin 2005, page I). Le terme peut désigner spécialement les attaques successives du système des retraites par répartition. En 2003, « Sur France 2, Arlette Chabot réforme la France » : une émission "Mots croisés" benoîtement intitulée : « Pourquoi est-il impossible de réformer la France ? ». En 2007, au sujet des régimes spéciaux, grand « retour des gardiens du consensus » et de LA réforme.

- « Réformistes » : Désigne ou qualifie les personnes ou les syndicats qui soutiennent ouvertement les réformes gouvernementales ou se bornent à proposer de les aménager. Les partisans d’autres réformes constituent un « front du refus ».

- « Modernisation » : Synonyme de « réforme » ou de l’effet attendu de « LA réforme ». « LA modernisation » est, par principe, aussi excellente que « LA réforme »... puisque, comme l’avait fort bien compris, M. de La Palisse, fondateur du journalisme moderne, la modernisation permet d’être moderne. Et pour être moderne, il suffit de moderniser. Le modernisme s’oppose à l’archaïsme. Seuls des esprits archaïques peuvent s’opposer à la modernisation. Et seuls des esprits tout à la fois archaïques, réactionnaires et séditieux peuvent avoir l’audace et le mauvais goût de proposer de subordonner "LA modernisation" au progrès social. D’ailleurs, « LA modernisation » est indifférente à la justice sociale, que la modernité a remplacée par l’« équité ». Voir ce mot.

- « Ouverture » : Se dit des opérations de communication du gouvernement. L’ « ouverture » se traduit par des « signes ». Les « signes d’ouverture » traduisent une « volonté d’apaisement ». Ne pas confondre avec cette autre ouverture : « l’ouverture de négociations », qui pourrait manifester un dommageable « recul ».

-  « Apaisement » : Se dit de la volonté que l’on prête au gouvernement. Par opposition au « durcissement » de la mobilisation. Voir « ouverture ».

-  « Concertation » : Se dit des réunions convoquées par un ministre pour exposer aux organisations syndicales ce qu’il va faire et pour écouter leurs doléances, de préférence sans en tenir aucun compte. Selon les besoins, la « concertation » sera présentée comme un équivalent de la « négociation » ou comme son substitut. Le gouvernement est toujours « ouvert » à la « concertation ». Voir « ouverture ».

Extrait d'un article d'ACRIMED

Qu'en pensez-vous ?

 

P.S. : Une simple adresse dans "newsletter" et vous serez informé de la parution des prochains articles.

Partager cet article
Repost0
29 juin 2018 5 29 /06 /juin /2018 12:49
Partager cet article
Repost0