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20 mai 2007 7 20 /05 /mai /2007 12:12

 

C'est la rentrée !
Et, comme à chaque rentrée, on vous propose quelques changements.
Déjà nos enfants vont, enfin, apprendre à lire, à écrire et à compter et ceci à l'école.
On appelle cela le "socle commun de connaissances"
Non pas des connaissances.
Il est vrai que nous savons déjà que les parents d'élèves sont des "géniteurs d'apprenants" et qu'un ballon (rond !) se dit "référenciel sportif" puisque le ballon ovale de Rugby ou de Jeu à XIII se dit "référenciel sportif rebondissant aléatoire".
Alors qu'un jardin est un "espace végétalisé" et une haie un "mur temporaire végétal".
Lorsqu'un parent d'élève va récupérer le ballon de rugby qui est passé par dessus de la haie dans le jardin municipal il convient donc de comprendre que "le géniteur d'apprenant a eu comme projet effectif la récupération physique du réfécenciel rebondissant aléatoire qui se trouvait alors contrairement à sa destination initiale dans l'espace végétalisé mis gracieusement à la libre disposition des administrés puisqu'il avait malencontreusement franchi le mur temporaire végétal qui borde l'établissement destiné à la scolarisation".
Ou peu s'en faut !
On nous explique qu'il va simplement falloir revenir aux bonnes vieilles méthodes, donc au B.A-BA et qu'il conviendra, peut-être, de faire comprendre aux enseignants et aux élèves concernés qu'il existe, somme toute, des lettres et des chiffres et que cela peut, éventuellement, être utile pour apprendre à lire, à écrire et à compter.
Certains n'hésitent pas à jeter le pavé dans la mare du Landerneau éducatif en proposant "une rupture avec mai 68" !
Rien que ça !
Exit le Baba vive le B.A-Ba !

la suite sur http://www.tao-yin.com/edito/pedagogie%20et%20demagogie.htm

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17 mai 2007 4 17 /05 /mai /2007 08:31

  17 mai : Ascension... et Journée Mondiale contre l'homophobie

 

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16 mai 2007 3 16 /05 /mai /2007 23:02

 

« La perversion de la cité commence par la fraude des mots »
Platon (Athènes, 427 - id., 347 av. J.-C.)

Le Novlangue est la langue avec laquelle la classe dirigeante de la dictature prévue par George Orwell dans son roman 1984 manipule les classes subalternes.

«Le vocabulaire du novlangue était construit de telle sorte qu'il pût fournir une expression exacte, et souvent très nuancée, aux idées qu'un membre du Parti pouvait, à juste titre, désirer communiquer. Mais, il excluait toutes les autres idées et même les possibilités d'y arriver par des méthodes indirectes. [...] le novlangue était destiné, non à étendre, mais à diminuer le domaine de la pensée, et la réduction au minimum du choix des mots aidait indirectement à atteindre ce but.»  1984, George Orwell

La Novlangue classe le vocabulaire en trois catégories : A, le vocabulaire des choses concrètes ; B, le vocabulaire politique et C, le vocabulaire technique. Voici ce que pourrait être le dictionnaire du vocabulaire politique du Novlangue à l'usage des classes parlantes et dirigeantes du Parti décrit par George Orwell.

lu sur http://www.hautes-tensions.com/novlangue.html où on trouve un Dictionnaire Novlangue de la desinformation

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8 mai 2007 2 08 /05 /mai /2007 21:41

Rappel : “Islamophobie” est un terme inventé par les mollahs iraniens

7 05 2007

par Chahdortt Djavann, extrait de “Que pense Allah de l’Europe ?”, Gallimard, 2004
Les islamistes ont opéré un tour de passe-passe qui est un véritable exploit : ceux qui critiquent les aspects totalitaires de l’islam se voient traités, sous le nom d’”islamophobes”, de racistes et de xénophobes, au même titre que des militants d’extrême droite. Quand les mots perdent leur sens, la déraison triomphe.

Le terme d’ “islamophobie” fut inventé - on ne le dit jamais - par des mollahs iraniens juste après la révolution islamique. L’islamophobie fut l’anathème jeté sur les quelques centaines de milliers d’opposants que le régime islamiste a éxécutés. Tous ceux qui n’adhéraient pas au régime islamiste furent considérés comme islamophobes, ennemis de l’islam, et furent mis à mort sans avoir droit au un procès.

L’islamophobie résume l’idéal totalitaire d’un régime islamiste pour qui tout opposition est considérée comme une atteinte à l’islam ; et à ce titre justiciable de la peine de mort. Parler d’islamophobie, à propos de ceux qui critiquent les dogmes de l’islam, c’est évidemment entrer dans le jeu des islamistes.

On peut s’étonner qu’un certain nombre d’intellectuels et de politiques aient entériné sans sourciller, en France et en Europe, l’usage d’un terme qui a tout d’une machine de guerre idéologique.»

[source][A propos de Chahdortt Djavann]

PM

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29 avril 2007 7 29 /04 /avril /2007 23:24
L'écrivain Thomas Roussot analyse le langage de Nicolas Sarkozy : " Entre tension caporaliste et dispositif marketing, agrémentée de quelques transitions passe-partout à base de « faut que", "je n’accepte pas que", "je veux que » et autres « y’a », cette langue sarkozyste est avant tout claire, tranchée, incisive, toujours offensive. En un mot comme en cent : performante. Son flux est véloce, rapide, aéré par peu de silences, ne cherchant ni la subtilité ni la complication « inutile ». Il se veut économe pour toucher au plus vite la cible réceptive qu’est l’auditeur. Plus encore à l’écrit : « D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours voulu agir. » (p. 7, Témoignage, XO Editions). La structure de ses phrases est souvent binaire, facilitant l’accès du lecteur. Leur tempo est vigoureux. « Dans mon esprit la parole, les idées, la communication n’ont de sens que dans la mesure où elles permettent et surtout facilitent l’action... ». Il le revendique donc, son langage est d’abord à la recherche d’un effet rapide et concret, pouvant sauter par-dessus l’intelligence laborieuse des phénomènes, leur complexité, pour accéder directement à des « solutions » et des actes. Conception très anglo-saxonne, rompant bel et bien avec une certaine tradition française plus discursive et didactique. Qu’importe, il ne craint pas les ruptures, bien au contraire, il les vante, sous-tendu par ce volontarisme qu’il n’hésite pas à exhiber assez impudiquement ce qui est également neuf en France. « J’ai plein de cicatrices. Pour aller là où je veux aller, il faut plein de cicatrices. La décision importante, c’est de choisir d’aller là-haut. » (Vichy- 21 juillet 2004). Son principal écueil étant lié à sa force, ce langage inquiète tout en exaltant, son énergie symbolique laisse une impression de dangerosité, de conflits liés à cette faculté de heurter par des choix perçus comme trop tranchés, trop sûrs d’eux-mêmes. Il fait écho à une attente doublée d’une crainte, attente de choix clairs et assumés, crainte de leurs retombées effectives. "
(relevé sur le site agoravox.fr)
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29 avril 2007 7 29 /04 /avril /2007 23:01

« J'y comprends plus rien ! Les élections en Turquie pourraient être emportées par un "islamiste modéré". Si, ils l'ont dit à la télé, et à la radio, et dans tous les journaux aussi. Moi, je croyais qu'un islamiste, c'était comme un musulman, mais extrémiste, fondamentaliste, radical, méchant quoi ! Et voilà qu'en Turquie, ils ont des islamistes modérés. En somme, des musulmans extrémistes modérés. Comment voulez vous qu'on s'y retrouve, nous »

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18 avril 2007 3 18 /04 /avril /2007 22:47

 

Naturellement...

«Dire, c'est faire » Le livre « Jacques Chirac (1995-2003) et le discours présidentiel sous la Ve République » de Damon Mayaffre s’attache à faire une analyse logométrique des discours de Chirac et des autres présidents de la Ve république. Tous les discours de Chirac de 1995 à 2003 ont été saisis et analysés informatiquement. L’auteur, historien de formation, prouve mathématiquement que Chirac fait de la politique avec les mots.
1 544 505 mots en 816 discours, Chirac est le plus bavard de tous les présidents de la Ve république.
NaturellementChirac qui n’aime pas se mouiller et se justifier adore les adverbes ! Son adverbe préféré est le mot «naturellement » utilisé tous les 500 mots. Selon l’auteur cela permet à
« Chirac de mentir avec aplomb, c'est le cas par exemple à propos du quinquennat il prend très nettement position le 14 juillet 2000 contre le quinquennat et six moins après il le propose. Et là il dit "je vous demande de voter pour le quinquennat, le quinquennat que naturellement j'ai toujours défendu". »
« La deuxième fonction c'est d'articuler deux idées contradictoires et présenter cette contradiction comme une évidence. Quant il va parler de l'Europe il va vous dire "il faut construire la communauté européenne, ce qui ne veut pas dire naturellement renoncer à la souveraineté nationale". Quant il va parler de la fonction publique il va dire "il faut réduire la fonction publique ce qui ne veut pas dire naturellement réduire le nombre de fonctionnaires". »

Constater plutôt que de proposer Le temps le plus utilisé par le président est le présent de l’indicatif, un temps qui permet selon l’auteur de commenter les événements plutôt que d’agir.

Pour en savoir plus sur le net
- A voir: Temps et modes dans le discours de Chirac (1995-2002) par rapport au discours présidentiel (1958-2002).
- Emission "là bas si j'y suis" (France Inter) sur le discours de Chirac

http://chiraquie.free.fr/naturellement.htm

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9 avril 2007 1 09 /04 /avril /2007 00:23
relevé sur le très riche blog "Technologies du langage"

A visiter ! http://aixtal.blogspot.com/2007/03/texte-richesse-lexicale.html

Texte: Richesse lexicale
Un billet un peu plus technique aujourd'hui... J'essaie de ne pas en abuser pour ne pas plomber l'audimat ! On me pose souvent la question : qui de nos candidats a le vocabulaire le plus riche ? Comme dirait Ségo : Bonne question, merci de me l'avoir posée... Car la réponse est tout sauf simple. La richesse lexicale d'un texte est une notion intuitive et très subjective. On y réfléchit depuis bien longtemps en littérature, mais elle est extrêmement difficile à formaliser. De plus, notre perception est peut-être bien sujette en la matière à des illusions d'optique. Mon éminent collègue Etienne Brunet a ainsi montré que le vocabulaire de Zola donnait l'impression de la complexité par l'usage de mots assez rares, mais qu'au total, cet usage était assez ponctuel, et contrebalancé par un vocabulaire relativement simple dans le reste de ses textes...

Comment quantifier la richesse lexicale d'un texte de façon rigoureuse ? L'idéal serait de disposer d'un indice qu'on pourrait calculer automatiquement, et qui permettrait de positionner n'importe quel texte sur une échelle, par exemple entre 0 et 1. Malheureusement, on s'y essaie depuis les années 1940, et tous les indices qu'on a proposés s'avèrent biaisés : ils dépendent en effet de façon drastique de la taille des textes. Ils permettent de comparer des textes de tailles voisines, mais deviennent trompeurs quand les tailles sont très différentes.

Pour vous donner un exemple, l'indice le plus simple que l'on puisse imaginer, c'est de compter le nombre total de mots du texte étudié ainsi que le nombre de mots différents, et de faire le rapport entre les deux. Prenons par exemple le
discours de Ségolène Royal à Villepinte : un total de 12819 mots pour 2707 mots différents. Pour clarifier les choses, on parle d'occurrences et de formes : 12819 occurrences, 2707 formes. Le rapport fomes/occurrences (dont j'ai déjà parlé ici à propos des splogs — en anglais type/token ratio) est de 0,21. Son discours de voeux du 4 janvier comportait 1119 formes pour 3483 occurrences, soit un rapport de 0,32. Est-ce à dire que son discours de voeux était plus riche que le discours de Villepinte ? C'est là que le bât blesse : on ne peut rien conclure, car les textes sont de tailles différentes, et les textes courts ont toujours tendance à avoir un rapport formes/occurrences plus élevé que les textes longs...

L'indice en question est donc inutilisable pour comparer directement deux textes, sauf s'ils sont de tailles très voisines. Mais le paysage change si l'on dispose d'un nombre important de textes. On peut alors reporter le nombre d'occurrences et le nombre de formes de chaque texte sur un graphique, et chaque texte peut être rapporté à la tendance globale. C'est ce que j'ai fait pour tous les discours de la base
Discours 2007, pour les quatre «grands» candidats. Chaque point représente un des discours :


On constate pour chacun des candidats l'atténuation du rapport formes/occurrences que je mentionnais plus haut : les courbes de tendances s'infléchissent lorsque la taille des textes augmente (pour les techniciens: je les ai modélisées par une loi de puissance). Mais la position relative des courbes de tendance nous montre des différences entre auteurs. La courbe de Le Pen est clairement au-dessus des autres (et les points qui représentent ses textes se détachent à peu près tous du reste).

On peut donc affirmer que les discours de Jean-Marie Le Pen sont nettement plus «riches» lexicalement que ceux des trois autres candidats, qui se tiennent, quant à eux, dans un mouchoir de poche. Bien entendu, «riche» n'implique aucun jugement de valeur, ni de compréhensibilité. Cela veut simplement dire qu'ils contiennent plus de mots différents.

Etonnant, non, pour le candidat que l'on décrit comme le plus «populiste» ?
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22 mars 2007 4 22 /03 /mars /2007 20:44
pour parler de l'euthanasie, il faut d'abord définir clairement les mots...

 

 

 

Euthanasie active / passive 
La distinction entre euthanasie active et euthanasie passive n’a pas lieu d’être et fausse le débat.
Soit il y a euthanasie par action ou omission (en injectant un produit létal ou en "oubliant" de donner à boire...) c'est à dire volonté de mettre un terme à la vie du patient, soit il y a volonté d'accompagner le patient en atténuant ses souffrances c'est à dire passer de l'acharnement thérapeutique aux soins palliatifs.

 

Euthanasie 
L’euthanasie est une action ou une omission dont l’intention première vise la mort d’un malade pour supprimer la douleur. L ’euthanasie est une mort imposée qui s’oppose à la mort naturelle.

 

La distinction entre l'euthanasie et l'interruption de soins disproportionnés est essentielle.

 

 

 

« Euthanasie d’exception » 
Notion proposée par le Comité consultatif national d’éthique afin de permettre, dans certains cas exceptionnels, de provoquer la mort d’un malade. On se souvient que l’avortement ne devait être pratiqué dans les hôpitaux que pour répondre à une situation exceptionnelle. Il remplace aujourd’hui, aux frais de la Sécurité sociale, la contraception dans un grand nombre de cas. Une telle dérive ne saurait épargner la pratique de l’euthanasie dans une société où la longévité s’accroît régulièrement avec ses souffrances et multiples dépendances, ce qui pèsera de plus en plus sur le budget de la Santé, d’où certaines tentations...

 

 

 

Aide au suicide - suicide assisté 
Méthode qui consiste à mettre du poison dans la seringue et à faire appuyer par le malade afin d’éviter les poursuites.

 

 

Acharnement thérapeutique 
Poursuivre un traitement lourd qui devient disproportionné par rapport au bien qu’en retire le patient.

 

 

 

Soins palliatifs 
Accompagner le malade et utiliser des antalgiques pour soulager la douleur, même si cela consiste à prendre des risques parfois mortels. Le but n'est pas ici de donner la mort au patient. De plus, maintenir un patient en vie, peut lui permettre de tenir jusqu’à la mise au point de nouveaux traitements et d’être guéri.

 

 

 

 

Accompagnement en fin de vie
L’accompagnement des personnes en fin de vie est le véritable enjeu du débat sur l’euthanasie, comme le remarque le rapport Hennezel qui souligne que si, face à la souffrance, « les pratiques sont hétérogènes, la tentation de répondre au vœu de mort par un geste létal » est souvent révélatrice d’un défaut de formation et d’une solitude des soignants face à des fins de vie qu’ils ne savent pas accompagner. « Ce n’est pas une loi qui amendera les consciences… Par contre, on peut craindre qu’elle freine les efforts de soignants pour améliorer leur pratique, pour la penser, pour inventer une manière d’être humble et humaine auprès de ceux qu’on ne peut plus guérir.»

 

 

 

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15 mars 2007 4 15 /03 /mars /2007 22:47

La langue de coton
F.B. Huyghe
Editeur : R. Laffont 1991

Les seul droit de l’homme que personne ne songe à défendre, le droit au silence est bafoué. on vous persécute, vous interroge, vous sonde, vous somme d’avoir une opinion sur tout. Vous êtes concernés : exprimez-vous.
Sans doute vous êtes-vous déjà interrogés. Comment font-ils les médiatiques et les professeurs de certitudes, les voix de la conscience et le témoins de leur temps, les spécialistes des problèmes de société, les faux torturés, les clairvoyants, les intarissables ?
Élémentaire ! Ils connaissent les secrets d’une langue mystérieuse : la langue de coton.
La langue de bois était celle de la rigueur idéologique ; la langue de coton est celle des temps nouveaux. Elle a le triple mérite de penser pour vous, de paralyser toute contradiction et de garantir un pouvoir insoupçonné sur le lecteur ou l’auditeur. Ses mots sont séduisants, obscurs ou répétitifs. Floue ou redondante, banale ou ésotérique, elle a réponse à tout parce qu’elle n’énonce presque rien. Ou trop, ce qui revient au même.
Vous qui cherchez un manuel de survie dans la société spectaculaire marchande ou un cours de kung-fu linguistique, ce livre est fait pour vous.

http://www.huyghe.fr/livre_13.htm

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